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  • Quelles plantes pour les jambes lourdes ?

    Cette problématique touche principalement les femmes, mais de plus en plus d'hommes sont concernés, surtout lors des fortes chaleurs. Elle se traduit par une sensation de lourdeur dans les chevilles, mollets, voire les jambes entières. Les premières actions mécaniques pour soulager : surélever les pieds en position assise et allongée, passer un jet d'eau froide de bas en haut, porter des vêtements amples et confortables, si nécessaire, opter pour les bas de contention. LES CAUSES D'origine souvent héréditaire, elle est aggravée par la station prolongée debout ou assise, le surpoids, certains médicaments, la grossesse, les fortes chaleurs, l'hygiène de vie... A l'origine de ce phénomène : Une mauvaise circulation sanguine et/ou un retour veineux insuffisant. A cela peuvent s'ajouter d'autres problèmes comme des varices, ou des œdèmes des membres inférieurs plus ou moins étendus. Il existe une palette de plantes qui permettent de soulager les jambes lourdes, tout en améliorant le retour veineux. Attention Les éléments indiqués ci-dessous sont des exemples basés sur les usages traditionnels des plantes. Ils ne sauraient en aucun cas se substituer à un traitement ou avis médical. Certaines des plantes citées ont une action fluidifiante du sang. En cas de grossesse, allaitement, de prise d'anticoagulants, ou d'intervention chirurgicale à venir, demander un avis médical. Favoriser la circulation sanguine Pour cela je vous propose le mélange "Circulation" en infusion, à boire 2 à 3 fois par jour pendant 3 semaines. Sa composition : Vigne rouge, Noisetier, Cassissier, Achillée millefeuille, Souci des jardins = Calendula). Toutes ces plantes sont riches en tanins et en flavonoïdes qui vont agir en resserrant les vaisseaux et ainsi améliorer la circulation. En externe, vous pouvez opter pour les hydrolats en synergie : Hamamélis, Menthe poivrée et Hélichryse italienne : Mélanger les 3 hydrolats à parts égales dans un flacon spray et appliquer au besoin (pour un effet plus frais, placer le flacon au préalable au réfrigérateur) En cas de jambes lourdes avec varices Ici aussi on peut agir sur la circulation veineuse, et sur le retour veineux, en renforçant les vaisseaux et capillaires sanguins. Pour cela je vous propose les plantes suivantes : Vigne rouge en bourgeon Marronnier d'Inde* et Sorbier* en bourgeons Ginkgo biloba* en bourgeon Mélilot* en teinture mère ou en gélules Pour la prise de bourgeons, il convient de se référer aux indications qui dépendent de la dilution et de la présence ou non d'alcool. En général la dose conseillée pour un adulte se situe entre 20 et 50 gouttes par jour. Astuce : les bourgeons peuvent aussi s'utiliser en externe. Vous pouvez tout à fait les incorporer à un gel d'Aloe vera, une crème neutre ou encore une huile végétale. *Déconseillés en cas de prise d'anticoagulants Rétention d'eau, œdèmes des membres inférieurs Selon les cas, le manque de circulation sanguine pour peut augmenter la rétention d'eau et empêcher l'évacuation des toxines via la lymphe. Les membres inférieurs peuvent alors enfler de façon plus ou moins importante. Vigilance ; si une seule jambe est enflée, il est préférable de consulter pour éliminer le risque de phlébite. Lorsqu'on a des œdèmes, on va chercher à favoriser l'élimination avec des plantes diurétiques : Reine des Prés* en infusion ou en teinture-mère Frêne en infusion (en boutique) ou teinture-mère Genévrier** en hydrolat (1 cuiller à soupe dans un litre d'eau, à boire tout au long de la journée ou en décoction de graines. *Déconseillée en cas d'allergie à l'aspirine **Déconseillé en cas de grossesse ou de pathologie rénale On pourra aussi favoriser le drainage lymphatique : Châtaignier en bourgeon En massage externe : Genévrier en huile essentielle, 2 gouttes à diluer dans un dé à coudre d'huile végétale (Calophylle) Enfin, les conseils habituels d'hygiène de vie et de régime alimentaire s'appliquent. De plus, éviter les aliments trop épicés et privilégier les herbes aromatiques, le citron et boire régulièrement une eau peu minéralisée. La qualité et le renforcement des vaisseaux sanguins est un travail de fond, je vous conseille d'effectuer des cures 2 à 3 fois par an et ne pas attendre l'été pour prendre les choses en main. Passez un été léger !

  • Une belle peau au naturel

    La peau est un organe, au même titre que le foie, le cœur, les reins ou les poumons. A la différence des organes internes, elle est directement visible puisqu’elle constitue l’ensemble de notre enveloppe corporelle. Ses rôles principaux sont la protection et la perception de son environnement extérieur. A sa surface, elle possède un microbiote spécifique qui réagira aux agents pathogènes rencontrés. C’est aussi un émonctoire, cela signifie qu’elle a un rôle d’élimination des toxines. Si on schématise à l’extrême, elle se compose de couches de membranes d’acides gras (phospholipides) et d’eau. Située en première ligne avec le monde externe à l’organisme, elle subit les rayons UV, le vent, la pollution, les bactéries etc. Alors avoir une « belle » peau, c’est d’abord avoir une « bonne » peau, c’est à dire saine, capable de jouer son rôle de barrière immunitaire et d’élimination. Comment faire ? Certain.es d’entre nous ont une peau parfaitement saine et belle naturellement. D’autres sont moins bien loti.es et doivent s’en occuper quasiment au quotidien. Voici déjà les bases et les leviers sur lesquels il est possible d’agir. Nourrir la peau en interne - Lui donner « à boire » Ici, pas de scoop, il faut boire de l’eau pour s’hydrater de l’intérieur et favoriser l’élimination des déchets par l’organisme. - Lui donner « à manger » On sait que les acides gras trans et autres graisses issues de fritures ou de la transformation industrielle sont à éviter. En revanche, on doit manger de bonnes graisses pour maintenir l’élasticité de la peau : ces bonnes graisses sont apportées par certaines huiles comme l’huile d’olive, de lin, de bourrache etc. Il est aussi intéressant de manger des poissons gras ; sardines, harengs, dont les graisses sont riches en oméga 3. Et pour que la structure cutanée tienne bien la route, il faut aussi consommer des protéines. Pour les personnes végétariennes ou vegan, il est bien-sûr possible de prendre des protéines végétales, il sera alors important de choisir les bonnes associations pour profiter de tous les acides aminés. Les indiens l’ont bien compris avec le Dahl de lentilles qui marie les lentilles avec le riz. Même principe pour le Chili con carne (ou sin carne). Si vous souhaitez plus d’infos sur les associations à privilégier, je vous invite à regarder les ateliers proposés par Sabine Thekitchen. Si le sujet de la micro-nutrition vous intéresse, je vous recommande les formations de Philippe Vassal, docteur en pharmacie, accessibles sur https://phisante.fr/formation/ - Et le collagène alors ? J'entends beaucoup parler du collagène comme la solution miracle alors j'ai fait quelques recherches. Il s’agit d’une protéine, qui permet de ralentir le vieillissement de la peau et de conserver son aspect pulpeux et rebondi. Il serait aussi bénéfique pour les cheveux et les articulations. Aujourd’hui, le collagène proposé dans le commerce est soit marin et provient de restes d’écailles ou d’arêtes de poissons, soit provient d’os de bœuf. De ma compréhension il faut aussi choisir un collagène hydrolysé car mieux assimilable par l'organisme. Comme il s'agit d'un produit animal et manifestement ultra-transformé, je n’en propose pas en boutique pour le moment et je m'en tiens au règne végétal, mais je vais poursuivre mes recherches et pourquoi pas tester sur moi pour me forger une opinion. Sachez qu’en alternative, on peut se tourner vers la Prêle et l’Ortie qui sont toutes deux des grandes plantes minéralisantes. Nourrir la peau en externe Pour cela il existe des milliers de possibilités et beaucoup de produits fonctionnent bien. Retenez seulement qu’il ne s’agit pas d’enduire la peau d’huile ou de beurre végétal, ce qui serait contreproductif. Pour que la peau puisse absorber un corps gras, il faut le mélanger avec de l’eau. C’est pour cela que je préconise toujours d’associer une huile ou macérat huileux avec un gel type Aloe vera ou une crème neutre. A faire avec parcimonie Les gommages et nettoyages qui décapent Le cycle de renouvellement des cellules de peau est d'environ 28 jours, donc un gommage, c'est bien mais une fois par mois maximum. Quant aux gels nettoyants, désincrustants ou encore dits purifiants, ils sont généralement surtout décapants. Non seulement ils détruisent tout le microbiote cutané, mais en plus ils stimulent la production de sébum. Résultat c'est un cercle vicieux qui s'installe, car plus on décape plus on a besoin de nettoyer. Contre le vieillissement Alors oui la peau vieillit et c’est inéluctable. En cause, notre patrimoine génétique, notre mode de vie, l’exposition au soleil, le tabac, l’hérédité, mais surtout la gravité, cette force qui nous attire inéluctablement vers le sol et nous fera tous « pendouiller » un jour ou l’autre. Donc pas de recette magique, on vieillit tous, c’est moche mais on n’y peut rien. On peut juste limiter les dégâts et se sentir bien dans sa peau. Comme énoncé plus haut, il faut boire de l’eau, manger varié et équilibré. Et ensuite, viennent les soins à appliquer sur la peau. Si vous voulez des produits naturels, sains, bio et surtout mettre le minimum d’ingrédients sur votre peau, vous savez où me trouver 😉 Pour une hydratation optimale, le plus simple et naturel est le combo Gel d’aloe vera + Huile végétale - ou macérat huileux. Alors justement, faisons le point sur la différence entre huile végétale et macérat huileux. Huile végétale (HV): l’huile extraite est issue de la pression à froid de noyaux, pépins de fruits. Par exemple, l’huile de Bourrache, de noyau d’abricot, de Noisette. Chaque huile a un niveau de viscosité différent, un indice de pénétration de la peau différent et des propriétés différentes. L’huile de noisette sera plutôt indiquée pour les peaux grasses ou sujettes à l’acné. L’huile d’Amande douce conviendra mieux aux peaux sèches. Macérat huileux (MH): il s’agit de la macération de parties de plantes (fleurs, feuilles, racines) dans de l’huile (en général de Tournesol ou d’Olive). La macération dans l’huile permet d’extraire des principes actifs des plantes comme on le ferait avec de l’eau dans une infusion. L’huile sert donc de support aux principes actifs. Exemples : macérat huileux de pâquerette, de fleurs de Lys blanc, de Consoude etc. Avec un macérat huileux, on recherchera plutôt une action spécifique selon la plante qui a été macérée dans l’huile. Par exemple le macérat huileux d’Arnica sera intéressant pour les douleurs musculaires, celui de Plantain pour les irritations / démangeaisons ou allergies… Donc à vous de choisir votre huile ou votre macérat huileux selon vos besoins, envies ou préférences. Quelques exemples concrets (Valables pour le visage et corps) - Pour un effet optimal, je conseille de mélanger les macérats huileux ou huiles végétales avec une crème neutre ou du gel d'Aloe vera lors de l'application. Peaux sujettes aux rougeurs Hydrolat d’Hélichryse italienne (le matin avant les soins) Macérat huileux de Lys blanc (le soir, en mélange avec une crème ou gel d'aloe vera) Huile végétale d'Amande douce (idem MH de Lys blanc) Taches brunes Macérat huileux de Lys blanc : en application le soir sur le visage, mains et bustes toujours associé à une crème hydratante, ou gel d’Aloe vera Hydrolat de Citron ou de Géranium rosat : appliquer le soir, ne pas s’exposer au soleil juste après Hydrolat de rose le matin Huile essentielle de Carotte (le soir uniquement, une goutte dans un peu de gel d'Aloe vera, sur les zones concernées) et bien nettoyer la peau avant de s’exposer au soleil Rides Macérat huileux de Géranium rosat Hydrolat de Rose de Damas Vergetures Les champions de la cicatrisation sont les macérats huileux de Calendula et de Pâquerette Peaux atopiques Macérat huileux de Calendula Huile végétale de Chanvre (très nourrissant et indiqué en cas d'eczéma) Macérat huileux de Plantain Peaux grasses à tendance acnéique Huile végétale de noisette ou de Jojoba Peaux fragiles, desséchées ou abîmées (adultes) Huile végétale de Macadamia ou de Noyau d'abricot. Peaux fragiles, desséchées ou abîmées (enfants) Huile végétale d'Amande douce ou macérat huileux de Calendula Vous devriez vous retrouver dans l'un de ces différents exemples. Ayez à l'esprit que de nombreux problèmes de peaux sont aggravés par le stress et peuvent parfois refléter un affaiblissement d'autres organes comme le foie ou les reins. Lorsque un émonctoire draine moins bien les toxines, un autre prend le relais. Prenez soin de votre peau !

  • Prendre soin des cheveux bouclés ou frisés

    Vous le savez ou vous avez deviné, j'ai des bouclettes. Si vous êtes comme moi, vous savez déjà que ça demande un peu plus de boulot que pour les cheveux raides. Pour autant, pas besoin de 50 produits ni de routines compliquées. Je sais de quoi je parle car j’ai déjà essayé pleinnn de choses😅 Et vous commencez à me connaître alors vous savez que j’aime quand c’est simple. Mais il faut quand même travailler un peu si on veut voir des boucles présentables qui tiennent plusieurs jours. Alors voici quelques unes de mes astuces, très faciles à réaliser et qui fonctionnent le mieux pour moi, bien entendu chacun (e ) pourra adapter selon sa nature de cheveux et ses préférences. 1/ LE SHAMPOOING Avant de passer au shampooing, certains démêlent les cheveux, dans ce cas il faut utiliser une brosse avec des poils de sangliers et partir des pointes vers la racine. La plupart du temps je saute cette étape... En guise de shampooing, j’utilise soit des poudres de plantes comme le Shikakai ou des mélanges tout prêts de poudres indiens (fenugrec, brahmi, sidr, ortie). 2 options : soit on verse la poudre dans de l'eau tiède que l'on mélange pour obtenir une pâte qui servira de shampooing, soit on verse la poudre ou le mélange directement sur les cheveux mouillés, et on masse en ajoutant un peu d'eau. Je suis plutôt fan de la deuxième option car c'est plus rapide, mais attention à ne pas mettre de poudre dans les yeux ! Vous pouvez aussi opter pour les shampooings solides, je vous recommande les savons shampooings artisanaux de chez Terralova. Les shampooings solides ont un PH adapté donc il faut éviter d'utiliser un savon solide qui sera plutôt destiné au lavage du corps. 2/ LE DÉMÊLAGE Le masque capillaire hydratant de chez Aromazone est très bien (je précise que je n’ai aucune action chez eux) et sa composition est correcte. Il contient de l'huile de Ricin qui est vraiment efficace pour les cheveux secs. Je le pose pendant une minute puis je démêle avec un peigne à larges dents. Enfin je rince. Il est toujours possible de fabriquer son propre démêlant mais là encore c'est une question de temps. Parfois j'utilise aussi un démêlant solide (moins pratiques sur cheveux longs). 3/ LE BOUCLAGE Etape ultime qui consiste à dessiner les boucles : cela consiste à d'abord essorer les cheveux et les enduire de Gel d’aloe vera (vous saviez que j'allais en parler n'est-ce pas ?) — appliquer sur toute la chevelure puis séparer les mèches au doigt et « scruncher » les boucles pour qu'elles soient bien formées. Le scrunch consiste à serrer des mèches dans les mains en partant du bas de la chevelure. 4/ LE SÉCHAGE Idéalement à l’air libre, sinon au sèche-cheveux. Dans ce cas, la poste d'un diffuseur est impérative et chaleur minimum C’est terminé. Si une fois secs, il reste quelques mèches un peu rigides à cause du gel d’Aloe, refaire le "scrunch" avec la serviette. Ca peut sembler long mais ça se fait en 10 min, et c'est généralement le séchage qui prend le plus de temps ! ☝🏻Les points clés : Eponger les cheveux avec une serviette en coton (ou vieux tshirt) ou en microfibre Utiliser le moins possible le sèche-cheveux et toujours avec le diffuseur et le moins chaud possible. Dormir sur une taie d’oreiller en satin ou soie Pour entretenir les boucles, il faut couper les pointes tous les 2 mois. Attention à trouver un coiffeur spécialisé qui réalise des coupes sur cheveux secs. Avoir de beaux cheveux nécessite un entretien régulier en externe mais aussi en interne : consommez des aliments riches en fer, omégas 3, zinc, bref la routine habituelle quoi :)

  • Acné : quelles routines naturelles ?

    Votre visage bourgeonne ? On pense souvent à tort que l'acné est réservé aux adolescent-es. Or on peut aussi le rencontrer à d'autres périodes de la vie ; lors d'une grossesse, à la ménopause, en cas de déséquilibre alimentaire, de prise de médicaments... A quoi est-ce dû ? Comme souvent, les causes sont multiples, parmi elles ; Le type de peau : Plus la peau est grasse, plus elle est sujette à l'acné Les fluctuations hormonales au cours de la vie : Cycles menstruels, grossesse, ménopause, stress intense L'alimentation et l'hydratation : Certains aliments créent de l'inflammation dans l'organisme, comme les laitages, la viande rouge, les fritures, le sucre, l'alcool, les charcuteries etc. Le travail du foie et des reins : Ces organes interviennent dans l'élimination des toxines, si leur fonctionnement est ralenti, cela peut générer de l'acné entre autres. Certains traitements : Par exemple la cortisone peut amplifier les réactions cutanées. Que faire ? Si les poussées sont très handicapantes, il est conseillé de consulter un médecin ou dermatologue. En attendant, voici quelques solutions naturelles pour atténuer les désagréments. Ne se substitue pas à un avis médical ni à un mode de vie sain, ni à une alimentation équilibrée. Acné juvénile La poussée hormonale dérègle temporairement l'équilibre cutané et la production de sébum. Cela peut durer de quelques mois à quelques années. Durant cette période, voici un exemple de routine : Le matin : nettoyer la peau avec un hydrolat de Romarin, de Tea tree ou de Tilleul Appliquer une noisette de gel d'Aloe vera pur ou mélangé à votre crème hydratante Le soir : appliquer sur peau propre, une huile végétale de Noisetier pour les peaux grasses de Macadamia de pour les peaux mixtes ou sèches Si nécessaire, enlever le trop plein d'huile avec un hydrolat de Tilleul Acné lors d'une grossesse ou à la ménopause Grossesse : L’augmentation des œstrogènes peut provoquer un acné temporaire. --> adapter sa crème hydratante et ses soins de maquillage / démaquillage éventuels. --> même routine qu'en cas d'acné juvénile. Rappel : éviter l'usage des huiles essentielles en cas de grossesse. Ménopause : Même principe mais à l'inverse, les œstrogènes baissent. La peau à tendance à sécher. --> adapter ses produits et ses rituels beauté. Le matin : Nettoyage de la peau avec hydrolat de Rose de Damas Le soir : Huile d'avocat ou de Jojoba, ou macérat huileux de Lys blanc, de Bourrache : quelques gouttes mélangées à du gel d'Aloe vera sur une peau propre. Acné consécutif à une maladie* ou à la prise de médicaments En usage externe : même approche que pour l'acné juvénile, à adapter selon votre type de peau. En usage interne : Les bourgeons sont intéressants pour leur effet drainant de l'organisme. Ils renforceront l'élimination des toxines. Bourgeons : Cassissier , Platane, Noyer D'autres plantes comme la racine de Bardane sont connues pour leur action sur le foie : Bardane racine en Teinture-mère ou infusion Quant à la Pensée sauvage, elle fait partie des plantes de la peau : Pensée sauvage en Teinture-mère, infusion, ou gélules * /!\ En cas de pathologie, traitement médical, toujours demander un avis à votre médecin Conseils en plus Bien s'hydrater Eviter les aliments inflammatoires (cités plus haut) Manger de bonnes huiles (noix, lin, colza, tournesol) Arrêter les gommages à répétition qui vont être trop abrasifs. Un gommage par mois maximum suffit ! Faire un masque à l'argile (rose ou verte) une fois par mois Laver le visage avec un hydrolat et non l'eau du robinet Faire une cure de germe de Blé.

  • Quelles plantes après une convalescence ?

    Fatigué(e) d’être fatigué(e) ? Les dernières années ont mis les organismes à rude épreuve. Après les différents épisodes Covid plus ou moins longs, la valse des épidémies saisonnières, s'ajoutent un contexte économique et des actualités toujours plus anxiogènes. Bon nombre de salariés se trouvent dans une quête de sens et ressentent un malaise ou mal-être pouvant conduire jusqu'au burn-out voire à la dépression. A la longue, ces pathologies peuvent, si elle sont mal prises en charges, faire le lit d'autres maladies graves. L'un des points communs de ces pathologies est une fatigue chronique, intense, avec persistance d’une fragilité physique et/ou émotionnelle suivant la convalescence. Après une maladie, c’est tout un équilibre qui est impacté, y compris celui du système immunitaire. S'il est affaibli, l'organisme résiste moins bien aux affections courantes. C’est alors le début d’un cercle vicieux, avec de nouvelles maladies qui fatiguent à nouveau l’organisme et puisent dans des réserves déjà entamées. Comment stopper l’engrenage ? Une fois rétabli(e) et les traitements médicaux éventuels terminés, il est possible de faire appel aux plantes pour préserver son énergie et éviter la rechute. Voici quelques exemples : Note : Les conseils indiqués ci-dessous ne sauraient se substituer à un avis médical, ni à un mode de vie sain. Faire le plein de vitamines et minéraux - La spiruline (cf. mon article du 26/12/22) ici), en comprimés ou en poudre, en cure de 3 à 4 semaines. Ce complément alimentaire va jouer un rôle de superaliment en apportant du fer, des vitamines et des minéraux. OU - Alternative en cas d’intolérance à la spiruline, on peut se tourner vers une cure de jus d’Aloe vera. Il est connu pour renforcer l'énergie et l'immunité grâce à sa richesse en vitamines et minéraux. Il agit également sur le transit intestinal. Dans ce cas la cure de jus d’Aloe vera durera entre 7 à 10 jours, à raison de 10 cl de jus chaque matin à jeun. Stimuler l’organisme Adaptés en cas de faiblesse générale, de fatigue physique et/ou intellectuelle avec un sommeil ressenti comme non réparateur, les bourgeons phares, seuls ou en synergie : - Cassissier : tonifiant des surrénales ET/OU - Chêne *: reconstituant général de l'organisme ET/OU - Séquoia **: action cortisone-like et agit comme stimulant général. 15 gouttes de chaque matin et midi, en cure de 2 mois avec une pause d’une semaine toutes les 3 semaines. * Déconseillé chez la femme enceinte et chez les personnes souffrant d'hypertension artérielle **Déconseillé chez la femme enceinte et chez les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancers hormono-dépendants Retrouver un sommeil récupérateur Si le sommeil est altéré et que la fatigue est ressentie dès le réveil : - Safran en extrait hydroalcoolique : a des propriétés anti-inflammatoires cérébrales (cf article de C Bernard d’Althéaprovence ici ) 15 gouttes matin et soir dans un fond d’eau. Cure de 3 semaines conseillée. OU - Eschscholtzia en extrait hydroalcoolique : aussi appelé Pavot de Californie, connu pour apaiser en cas de sommeil agité ou avec cogitations nocturnes. 15 gouttes matin et soir dans un fond d’eau Agir sur les émotions avec les fleurs de Bach Se relever après une maladie est une expérience qui peut laisser un traumatisme, même après la guérison. Chez certains, cela peut générer une perte de confiance en soi, sur sa capacité à se retrouver « comme avant », ou encore installer la peur d’une rechute. Pour un travail de fond tout en douceur, il existe les fleurs du Dr Bach. Ce sont des extraits hydroalcooliques de fleurs, utilisés à des fins de rééquilibrage émotionnel, par le principe de résonance énergétique. Le Dr Bach était un médecin anglais de la fin du 19ème siècle, début du 20ème qui a identifié 4 émotions fondamentales : la peur, la colère, la tristesse et la joie. Selon sa théorie, les émotions se déclinent de différentes manières et influencent notre corps, et peuvent parfois faire le lit de nos maladies. Il a mis au point 38 élixirs floraux selon un procédé particulier et strict. Il s’agit de réaliser une cueillette de fleurs puis de les déposer dans un saladier en verre contenant une eau la plus pure possible. Les fleurs sont déposées à la surface de l’eau et exposées en plein soleil pendant 3 ou 4 heures. L’eau est ensuite filtrée puis mélangée à du Cognac ou du Brandy. Un "élixir-mère" est alors obtenu et sera ensuite dilué au 1/240ème. Effets attendus En cas de période de forte charge émotionnelle et en prévention des retentissements que celle-ci peut avoir sur la santé. La prise se fait sous forme de cure de 21 jours, divisée en 3 périodes de 7 jours. Le Dr Bach préconisait de prendre les gouttes pures, mais elles peuvent être diluées dans un fond d'eau au besoin. Les élixirs de Bach n’ont pas de contre-indications particulières. Étant donné qu’ils contiennent de l’alcool, ils seront par principe déconseillés aux enfants, ainsi qu'aux femmes enceintes ou allaitantes. Impatiens : Elixir n° 18 Etat émotionnel présent : Impatience, irritabilité et agacement Etat émotionnel cible : Patience, indulgence et douceur, tolérance. 3 gouttes 3 fois par jour - cure de 25 jours OU Tremble : Elixir n°2 Etat émotionnel présent : Envahi de peurs irrationnelles, inexplicables et incontrôlables Etat émotionnel cible : Sentiment de sécurité, acceptation de l'inconnu, courage pour avancer 3 gouttes 3 fois par jour - cure de 25 jours A bientôt pour un prochain post. D'ici là, prenez soin de vous.

  • Tu fais quoi dans ton herboristerie ?

    Les questions qu'on me pose le plus souvent...et les réponses Dans cet article, je réponds aux questions les plus fréquentes sur mon activité. Parmi elles : "Tu fais quoi dans ton herboristerie, en quoi ça consiste ?" Et cette question est totalement légitime. Je vous explique pourquoi. Tout d’abord, parce que légalement, je ne peux pas dire que je suis herboriste. En effet, le terme d’herboriste est réservé aux pharmaciens, depuis que Pétain a supprimé la reconnaissance du diplôme en 1941. Du coup, je devrais plutôt dire que je suis herbaliste. Autant dire que plus personne ne comprendra ce que je fais ! Ensuite, parce que même si le secteur retrouve une belle dynamique depuis quelques années, et particulièrement après le Covid, les métiers de l’herboristerie restent encore méconnus. En effet, derrière les termes « herboriste » ou "professionnel de l’herboristerie", on peut aborder plusieurs métiers totalement différents, à savoir : - Les paysans herboristes : ce sont des agriculteurs/trices, producteurs cueilleurs de plantes aromatiques et médicinales. Ils sèment, récoltent, sèchent et transforment les plantes. Ils peuvent aussi les distiller pour produire des huiles essentielles, ou en extraire des huiles végétales, ou les transformer en produits cosmétiques ou compléments alimentaires. - Les « praticiens en herboristerie » : ces professionnels du bien-être s’apparentent à des consultants, ils accompagnent leur clientèle au moyen d'un suivi personnalisé, les conseillent et les orientent pour prendre en main leur bien-être, sous le prisme des plantes médicinales. Parmi eux, on retrouve parfois des naturopathes qui se sont spécialisés en phytothérapie. - Les conseillers/ères en herboristerie (je figure dans cette catégorie), c’est-à-dire celles et ceux qui vendent des produits bruts ou transformés à base de plantes aromatiques et médicinales. Au-delà de la vente, ils conseillent les produits les plus adaptés à la demande du client, dans le respect des contre-indications éventuelles. Les acteurs de cette catégorie ont des parcours variés, il s'agit souvent de personnes en reconversion ayant suivi au moins un cursus spécialisé sur les Plantes médicinales (Ecoles de Paris, Lyon, Rennes, Montpellier ou DU phytothérapie de Paris). - Les formateurs/trices en phytothérapie, qui transmettent et diffusent leur savoir au travers de formations, livres, de sorties thématiques, d’ateliers. Ils ont des profils variés et peuvent compter parmi eux des médecins, pharmaciens, vétérinaires, naturopathes etc. Donc qu’est-ce que tu fais concrètement ? Je vends des plantes faisant partie des 148 plantes dites « libérées » et autorisées à la vente par les non-pharmaciens. Je propose aussi des produits transformés à base de plantes aromatiques et médicinales qui font partie des compléments alimentaires. Il s'agit des huiles essentielles, des hydrolats, des poudres de plantes ou encore d'extraits hydroalcooliques. Je propose aussi des huiles et savons qui relèvent de la cosmétique. Je les sélectionne selon des critères qui me sont chers : qualité, traçabilité, provenance issue d’une agriculture biologique ou raisonnée, cueillette réalisée dans le respect de la ressource. En parallèle, je propose des ateliers thématiques en ligne. Pour le moment, ma gamme est limitée pour des raisons de capacité de stockage, mais je l'étofferai une fois ma boutique ouverte. Je composerai également des mélanges sur mesure pour des infusions ciblées et personnalisées. Qu’est-ce que tu ne fais pas ? N’étant ni médecin, ni pharmacien, ni professionnelle de santé, je n’établis pas de diagnostic ni de prescription. J’interviens dans une démarche de prévention, de bien-être ou en complément de la médecine dite conventionnelle. Tu vends du thé ? C’est une bonne question, car le thé est aromatique et issu de feuilles de théier séchées. On sait que le thé vert a des propriétés antioxydantes. On pourrait donc le ranger avec les plantes médicinales. Pour le moment, je n’en propose pas, mais c’est à l’étude et si la demande est forte je l’ajouterai certainement à mon catalogue. En attendant, les tisanes c'est par ici. Et tu proposes du CBD ? Pour le moment, le CBD* ne fait pas partie de mon catalogue. Dans l’absolu, je suis plutôt convaincue de ses effets positifs, mais je manque de recul sur le sujet, et n’ai pas identifié de fournisseur sérieux. Je dois encore creuser le sujet. A suivre... Le CBD* est l’acronyme de Cannabidiol, un des principes actifs présents dans les fleurs et feuilles du Cannabis (connu aussi sous le nom de Chanvre). Le CBD est de plus en plus plébiscité car il permettrait de bénéficier des effets positifs du Cannabis, sans les inconvénients, tels que les effets psychotropes et l’accoutumance liés au THC. Et contrairement au Cannabis, le CBD est désormais légal. J’espère que cet article vous permet d’y voir plus clair. J'aurais pu étoffer les métiers et acteurs du secteur de l'herboristerie mais j'ai fait le choix d'être synthétique. Si vous souhaitez en savoir plus, posez-moi vos questions, je serai ravie d’y répondre.

  • Prostate et HBP, on fait le point

    Après plusieurs posts autour des plantes de la sphère féminine, il est temps d'évoquer les plantes d'une problématique spécifiquement masculine. Car si le cap de la cinquantaine semble plus serein aux hommes qu’aux femmes sur le plan hormonal, il existe un sujet qui les concerne ou qui concernera une majorité d'entre eux, l’Hyperplasie Bénigne de la Prostate (HBP), aussi appelée adénome de la prostate. Alors faisons le point. La prostate, c’est quoi ? C'est une glande de l’appareil reproducteur masculin située au-dessous de la vessie et qui entoure le canal de l'urètre. De la taille d'un marron ou d'une prune, elle sécrète une partie du liquide qui compose le sperme. L'HBP À partir de 50-60 ans, la prostate va grossir chez 60% des hommes et sa taille pourra doubler de volume selon différents facteurs (hérédité, surpoids, sédentarité etc.). Si le grossissement reste un événement bénin, il peut entraîner un certain nombre de désagréments, de degrés et d’importance divers, pouvant impacter et gêner le quotidien. Quels effets ? Lorsque le volume de la prostate augmente, elle peut appuyer sur la vessie et comprimer l’urètre qu'elle entoure. D’où des envies fréquentes d’uriner (y compris la nuit), avec possiblement des sensations de brûlures lors de la miction et la sensation d’avoir la vessie pleine. Si les troubles de la miction sont désagréables, ils peuvent aussi conduire à des cystites, des calculs urinaires et créer une inflammation chronique de la vessie et du petit bassin. Cela peut avoir aussi un impact sur l’érection chez certains hommes ou encore des douleurs au moment de l’éjaculation. Que faire en cas de troubles liés à une HBP? En premier lieu, il est impératif de consulter un médecin afin d'avoir un diagnostic et d'éliminer la piste d'un cancer de la prostate. En effet, l'HBP et le cancer de la prostate sont deux pathologies différentes, cependant l'une n'empêche pas l'autre. Une fois que le diagnostic de l'HBP est établi, selon vos antécédents et vos besoins, le médecin pourra prescrire un traitement médicamenteux. Si les désagréments sont légers à modérés, une approche par les plantes médicinales peut être envisagée. Exemples de plantes médicinales En cas d’inflammation En interne Epilobe petite fleur, en gélules, en extrait hydroalcoolique ou infusion Graines de Courges en gélules (et/ou en huile végétale ou à grignotter) Palmier nain (baies), en gélules (déconseillé en cas de prise d'anticoagulants) Prunier d'Afrique (écorce) en gélules Cassissier en bourgeon Ortie piquante en Racine en infusion ou en extrait hydroalcoolique En externe Mélanger une demi cuillère à café d'huile végétale de Calophylle ou Nigelle (=cumin noir) et ajouter 3 à 4 gouttes d'huile essentielle de Lentisque pistachier. Masser le bas-ventre le soir au coucher. Pendant 21 jours maximum. En cas de cystites Bruyère en gélules ou en bourgeon Canneberge en gélules (déconseillée en cas de maladie rénale) En cas de troubles de l’érection Séquoia en bourgeon (déconseillé en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancers hormono-dépendants) Conseils hygiéno-diététiques Boire suffisamment d'eau (1,5 à 2 L par jour) Pratiquer une activité physique régulière Éviter les aliments acidifiants (alcool, sucre, aliments raffinés, transformés etc) Travailler son périnée, il s’agit d’un « plancher » constitué de muscles et de ligaments, qui soutient les organes internes de l’abdomen. Il se situe entre l’anus et les parties génitales. Pour le travailler, plusieurs exercices simples peuvent être réalisés au quotidien ainsi que la pratique du Pilates. Avertissement : les informations indiquées ne sauraient en aucun cas se substituer à un traitement ou avis médical, ni à un mode de vie sain et une alimentation équilibrée.

  • Le bourgeon de Cassissier ; anti-inflammatoire universel

    Le Cassissier (Ribes nigrum) est bien connu pour ses baies noires au goût acidulé. Leur richesse en tanins leur confère un effet râpeux en bouche. On les apprécie encore mieux sous forme de confiture, gelée ou encore de "crème de Cassis" (avec modération bien-sûr). Saviez-vous qu’en herboristerie, la feuille de Cassissier faisait partie des ingrédients de la tisane dite « des Centenaires »? C’est la tisane de choix pour les personnes sujettes aux douleurs articulaires liées à l’arthrose notamment. Il en existe plusieurs variantes, mais les ingrédients incontournables qui la composent sont : les feuilles de Frêne et de Bouleau pour leur action diurétique et drainante, les fleurs de Reine des Prés et feuilles de Cassissier pour une action antalgique et anti-inflammatoire. Photo 1 : feuille de Cassissier grossie à la loupe x10 On observe des points jaunes caractéristiques Herboristerie Kamomille - Janvier 2022 Le bourgeon quant à lui, n’est pas en reste puisqu’il fait partie des produits phares de la gemmothérapie. Pour mémoire, la gemmothérapie est une pratique thérapeutique à base de bourgeons et jeunes pousses d’arbres et d’arbustes. Ces derniers sont récoltés avant leur éclosion (débourrement) puis mis à macérer pendant plusieurs semaines dans un mélange d’alcool et de glycérine végétale ou de miel (cliquez ici pour en savoir plus sur la gemmothérapie). Photo 2 : bourgeons de feuilles de Cassissier - Herboristerie Kamomille - Mars 2022 Effet cortisone-like En agissant sur les glandes surrénales, le bourgeon de Cassissier stimule la sécrétion de cortisol, c’est pourquoi il est traditionnellement utilisé pour ses propriétés anti-inflammatoires et tonifiantes de l’organisme. Cas d'utilisation On pourra le prendre en phase d’inflammation aiguë de la sphère ORL (sinus, rhinites allergiques, gencives etc), à raison de 15 à 20 gouttes de macérat concentré, de préférence le matin. On conseille généralement une cure sur 3 semaines. Pour une approche de fond en cas d’inflammation chronique (allergie, bronchite chronique, inflammations articulaires comme arthrite et arthrose), on pourra renouveler les cures pendant 3 mois, en faisant une pause d’une semaine toutes les 3 semaines. Comme tous les bourgeons, il possède un effet drainant et détoxifiant de l’organisme, il sera intéressant en début d’infection par exemple en cas de Covid ou grippe. Le Dr Pol Henry préconisait en cas de grippe de l’associer avec le bourgeon d’Aulne glutineux, à raison de 12 gouttes de chaque macérat concentré, et d’alterner la prise toutes les 2 heures. Synergies avec d'autres bourgeons D’autres synergies sont possibles en fonction des cas de figure, on pourra l’associer par exemple : Avec le Frêne et le Bouleau en cas d’arthrose ou arthrite. Avec l’Églantier, pour stimuler l’immunité. Avec le Tilleul ou le Figuier en cas de troubles de l’humeur (après un burn-out ou une dépression). Avantage, il est très bien toléré et ne possède aucune contre-indication connue. Il est tout de même déconseillé chez la femme enceinte. Pour rappel, les exemples mentionnés ne se substituent pas à un avis médical, ni à un traitement médicamenteux.

  • La Spiruline, alliée des sportifs et superaliment !

    On associe souvent la spiruline aux sportifs, en particulier aux runners(euses) et triathlètes. Pourquoi ? Parce qu’elle est riche en protéines, fer, vitamines et minéraux, et favorise la récupération musculaire. Elle est donc plébiscitée avant ou après une compétition, mais aussi en cas de blessure. Mais saviez vous que la spiruline n’est pas réservée qu’aux sportifs ? Revenons tout d’abord sur ce qu'est précisément la spiruline. La spiruline, c’est quoi ? La spiruline n’est pas une algue, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Il s’agit d’une cyanobactérie microscopique de forme spiralée (d’où son nom) appartenant au genre Arthrospira. Sa culture et son utilisation ont été identifiées en Afrique et plus anciennement chez les Aztèques. Elle se développe généralement dans des lacs ou étangs, où elle est récoltée puis séchée sous forme de galettes, puis transformée en poudre ou en comprimés. Sa couleur bleu-vert caractéristique est due à la chlorophylle et aux pigments qu'elle contient. Sa richesse en protéines, minéraux (notamment fer) et vitamines en font un superaliment et complément alimentaire de choix pour les convalescents, les sportifs, les femmes ayant accouché, et les végans ou végétariens. Voici quelques exemples de cas où la spiruline peut être intéressante : Après un accouchement La période suivant un accouchement est souvent source de fatigue pour la mère, pouvant être amplifiée lorsqu'il y a manque de fer ou autres carences. Combiné à la chute d'hormones, elle entraîne la chute de cheveux et une fatigue pouvant durer plusieurs semaines. Par ailleurs, le corps a besoin de beaucoup d'énergie pour la cicatrisation des tissus, notamment du petit bassin. Effectuer une cure de 3 semaines, à raison de 1 à 6g de spiruline par jour. A prendre au moment des repas. La spiruline peut-être prise pendant l'allaitement. Toujours commencer par le dosage le plus faible. En convalescence Après une blessure, un burn-out, un Covid long ou toute maladie ayant entraîné un épuisement physique et/ou émotionnel. Effectuer une cure de 3 semaines, à raison de 1 à 6g de spiruline par jour. A prendre au moment des repas. Faire une pause d'une semaine et renouveler au besoin pendant 2 ou 3 semaines. Pour les végans et/ou végétariens Le véganisme entraîne une carence en protéines, vitamines et en fer. La spiruline constitue alors un complément alimentaire de choix pour pallier ces carences. Pour une prise au long cours, la meilleure option est de saupoudrer entre 1 à 3 g de spiruline sur les salades, les yaourts (éviter d'en mettre dans les soupes car la chaleur altère ses qualités nutritionnelles). A savoir : malgré sa teneur en vitamine B12, l’Anses indique que celle contenue dans la spiruline ne serait pas biodisponible. En conséquence, il conviendra potentiellement de compléter spécifiquement l’apport en vitamine B12. Pour les sportifs Les entrainements et compétitions demandent une préparation et sollicitent les muscles. Contrairement à certaines idées reçues, la spiruline ne permet pas de prendre de la masse musculaire. En revanche, elle est utile pour la récupération musculaire après une compétition, ou après une blessure, de par sa richesse en protéines et en fer. Là encore, une cure sur 3 semaines est intéressante, sachant qu'il est possible d'augmenter le dosage ponctuellement à 10 g de spiruline par jour pendant une semaine, en vue d'une compétition par exemple. En cas de doute, demander l’avis d’un médecin. Comment choisir une spiruline de qualité ? Plusieurs critères sont à vérifier pour acheter une spiruline de qualité ; L'origine Privilégier une origine France, il existe de nombreuses fermes spécialisées dans la culture de spiruline qui respectent des cahiers des charges stricts. Dans tous les cas, évitez celles qui proviennent de Chine, ou d’Inde ou celles dont la traçabilité n'est pas garantie. La certification La spiruline emmagasine tous les métaux lourds qui se trouvent dans son environnement (l’eau en tête). Il serait donc totalement contre-productif de la consommer polluée. Une certification Bio ou AB ou Ecocert est indispensable. Les ingrédients Si vous optez pour une prise de poudre (forme recommandée pour une meilleure assimilation) ou de comprimés, vérifiez bien la composition. La couleur Vert intense Le prix Une spiruline de bonne qualité sera forcément plus chère mais le jeu en vaut la chandelle. Précautions à respecter La prise de spiruline est déconseillée : En cas d’hémochromatose (excès de fer dans le sang) En cas de phénylcétonurie En cas de maladie auto-immune ou de traitement sous immunosuppresseurs En cas d’allergie à la spiruline. Pour ma part, je propose plusieurs produits sur mon site. Tous proviennent de la marque Akal, exploitant une ferme située en Normandie dans un éco domaine. La spiruline produite est certifiée Ecocert. Vous retrouverez la spiruline en poudre brute (c’est celle qui est à privilégier pour un effet optimal, mais on ne va pas se mentir, le goût n’est pas toujours au rendez-vous… cette dernière s’adresse donc à un public averti. Si vous n'avez jamais testé, je vous invite à privilégier les comprimés ou les poudres mélangées :) Pour la version en comprimés, la spiruline subit un séchage doux à basse température qui préserve tous ses nutriments, puis une compression à froid sans agglomérant. Plus pratique et transportable partout. Enfin, je propose 2 variantes en poudre, spiruline Tonic et spiruline Immunité qui sont des mélanges de poudre de spiruline avec d’autres ingrédients, respectivement intéressants lorsqu’on a besoin soit d'un coup de fouet, soit de stimuler son système immunitaire. Ils sont à diluer dans un jus de fruit, à raison d'une cuillère à café par jour. N’hésitez pas à les découvrir, dans la catégorie "Poudres et gélules".

  • Quelles huiles essentielles pour résister aux virus de l’hiver ?

    Le 21 décembre, ce sera l’hiver selon notre calendrier. Voilà pour la date, mais dans les faits, nous y sommes déjà depuis quelques semaines. Manque de lumière, froid et humidité, les virus tels que la grippe, le Covid et autres sont bien présents et la saison froide ne fait que commencer. Pour mettre toutes les chances de son côté, on peut booster son système immunitaire au moyen de compléments alimentaires tels que : Spiruline, Echinacée pourpre, Eleuthérocoque, Maca ou encore Ginseng… Mais parfois c’est insuffisant, la fatigue, les échéances diverses qui se bousculent, le manque de sommeil, le bouillon de culture dans lequel nous baignons chaque jour en prenant les transports en commun ou en fréquentant les grands magasins n’arrangent rien. Il arrive qu’un virus s’invite. Quel qu’il soit (rhume, Covid, grippe appartiennent à la famille des coronavirus), les symptômes sont souvent les mêmes : fièvre modérée à forte, maux de têtes, fatigue, courbatures puis atteinte de la sphère ORL, pouvant déboucher sur des sinusites, bronchites, rhinopharyngites etc. La plupart du temps, l’organisme se débarrassera lui-même de l’indésirable virus en quelques jours. Néanmoins on peut l’aider à supporter cette période. Lorsqu’on recherche une action forte, ciblée et ponctuelle, on peut faire appel aux huiles essentielles. Selon moi, les 3 huiles essentielles les plus emblématiques de la sphère ORL sont celles de Ravintsara, d’Eucalyptus radié et de Thym à linalol. Le Ravintsara Originaire de Madagascar, il a été redécouvert au début de la pandémie de Covid 19 et plébiscité pour ses propriétés antivirales. Il favorise le désencombrement des bronches. Il agit également sur le système nerveux et permet d'améliorer le sommeil, souvent perturbé lors des infections virales. L’Eucalyptus radié Moins fort que son cousin l’Eucalyptus globuleux, il dégage les voies respiratoires, stimule le système immunitaire et décongestionne les muqueuses. Nb : L’huile essentielle d'Eucalyptus est déconseillée chez les personnes asthmatiques. Le Thym commun Anti-infectieux à large spectre, on le recommande souvent en infusion dès qu’on tombe malade. En version huile essentielle, je privilégie le thym à linalol ou encore à Thujanol, plus doux et mieux toléré que celui à Thymol (plus fort donc aussi plus efficace mais à utiliser avec plus de précautions). Comment les utiliser ? Plusieurs options selon les habitudes, et le seuil de tolérance. Pour ma part je suis plutôt partisane de l’utilisation la plus douce possible mais chacun ses préférences. Voici quelques propositions, l'idée n'étant pas de toutes les mettre en application, mais de choisir celles qui répondront le mieux aux besoins : En diffusion Pour assainir l'air ambiant d'une pièce. Verser une goutte de chaque huile sur un diffuseur dans la pièce concernée. On peut aussi y ajouter un peu d’huile essentielle de Citron et/ou de Tea tree. En massage 2 gouttes de chaque huile essentielle dans une cuillère à soupe d’huile végétale neutre, en massage sur les bronches, le plexus solaire et le dos, une à deux fois par jour. On peut associer l'huile de Pin sylvestre, ou de Sapin pectiné. Il est aussi possible de prendre 1 à 2 gouttes d'huile essentielle de Ravintsara pur et de masser les ganglions situés sous la gorge (une à deux fois par jour). En cas de douleur dans les oreilles, procéder de même en massant derrière chaque lobe. En inhalation 2 gouttes de chaque huile essentielle dans un bol d’eau chaude. Inhaler les vapeurs pendant 10-15 mn. Une à deux fois par jour. On peut ajouter 2 gouttes d’huile essentielle de Menthe poivrée au mélange, qui soulagera les maux de tête. En interne 1 goutte d'huile essentielle de Ravintsara et 1 goutte de Thym à linalol sur une cuillère à café de miel ou sur un sucre ou encore une boulette de mie de pain. Une fois par jour. Ne pas dépasser 4-5 jours de prise. Si vous n’avez jamais testé les huiles essentielles en interne, commencez par une seule goutte d’une seule huile essentielle. Vérifiez également que vos huiles essentielles ont bien une qualité alimentaire. Attention, l’usage interne des huiles essentielles doit être progressif et réalisé avec prudence, et proscrit chez les enfants de moins de 6 ans, les femmes enceintes ou allaitantes. Bien lire les précautions d'emploi avant usage. Conseil en plus En cas d’infection virale, boire beaucoup d’eau, des tisanes, et consommer des fruits pour l’apport en vitamine C (oranges, clémentines, citrons etc.). Les exemples cités ci-dessus ne se substituent pas à un avis médical. En cas de doute ou d'aggravation des symptômes au bout de quelques jours, consulter un médecin.

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