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MarionB

Prostate et HBP, on fait le point



Après plusieurs posts autour des plantes de la sphère féminine, il est temps d'évoquer les plantes d'une problématique spécifiquement masculine.


Car si le cap de la cinquantaine semble plus serein aux hommes qu’aux femmes sur le plan hormonal, il existe un sujet qui les concerne ou qui concernera une majorité d'entre eux, l’Hyperplasie Bénigne de la Prostate (HBP), aussi appelée adénome de la prostate.


Alors faisons le point.


La prostate, c’est quoi ?

C'est une glande de l’appareil reproducteur masculin située au-dessous de la vessie et qui entoure le canal de l'urètre. De la taille d'un marron ou d'une prune, elle sécrète une partie du liquide qui compose le sperme.



L'HBP

À partir de 50-60 ans, la prostate va grossir chez 60% des hommes et sa taille pourra doubler de volume selon différents facteurs (hérédité, surpoids, sédentarité etc.). Si le grossissement reste un événement bénin, il peut entraîner un certain nombre de désagréments, de degrés et d’importance divers, pouvant impacter et gêner le quotidien.


Quels effets ?

Lorsque le volume de la prostate augmente, elle peut appuyer sur la vessie et comprimer l’urètre qu'elle entoure. D’où des envies fréquentes d’uriner (y compris la nuit), avec possiblement des sensations de brûlures lors de la miction et la sensation d’avoir la vessie pleine. Si les troubles de la miction sont désagréables, ils peuvent aussi conduire à des cystites, des calculs urinaires et créer une inflammation chronique de la vessie et du petit bassin.

Cela peut avoir aussi un impact sur l’érection chez certains hommes ou encore des douleurs au moment de l’éjaculation.


Que faire en cas de troubles liés à une HBP?

En premier lieu, il est impératif de consulter un médecin afin d'avoir un diagnostic et d'éliminer la piste d'un cancer de la prostate.


En effet, l'HBP et le cancer de la prostate sont deux pathologies différentes, cependant l'une n'empêche pas l'autre.


Une fois que le diagnostic de l'HBP est établi, selon vos antécédents et vos besoins, le médecin pourra prescrire un traitement médicamenteux.


Si les désagréments sont légers à modérés, une approche par les plantes médicinales peut être envisagée.


Exemples de plantes médicinales



En cas d’inflammation

En interne



En externe

Mélanger une demi cuillère à café d'huile végétale de Calophylle ou Nigelle (=cumin noir) et ajouter 3 à 4 gouttes d'huile essentielle de Lentisque pistachier.


Masser le bas-ventre le soir au coucher. Pendant 21 jours maximum.




En cas de cystites

Bruyère en gélules ou en bourgeon

Canneberge en gélules (déconseillée en cas de maladie rénale)


En cas de troubles de l’érection

Séquoia en bourgeon (déconseillé en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancers hormono-dépendants)




Conseils hygiéno-diététiques

Boire suffisamment d'eau (1,5 à 2 L par jour)

Pratiquer une activité physique régulière

Éviter les aliments acidifiants (alcool, sucre, aliments raffinés, transformés etc)

Travailler son périnée, il s’agit d’un « plancher » constitué de muscles et de ligaments, qui soutient les organes internes de l’abdomen. Il se situe entre l’anus et les parties génitales. Pour le travailler, plusieurs exercices simples peuvent être réalisés au quotidien ainsi que la pratique du Pilates.




Avertissement : les informations indiquées ne sauraient en aucun cas se substituer à un traitement ou avis médical, ni à un mode de vie sain et une alimentation équilibrée.

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