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  • Consultation bien-être

    Vous souhaitez approfondir certains sujets de manière confidentielle et individualisée ? Vous cherchez à mieux comprendre vos déséquilibres du moment, à apaiser un inconfort récurrent ou simplement à prendre soin de vous naturellement ? Je vous accueille lors d’un entretien de 45 minutes, en boutique ou en visio, pour un moment d’écoute, de partage et de conseil personnalisé. 📄Avant la séance Une fois votre réservation confirmée, je vous envoie un court questionnaire confidentiel. Il permet de cerner vos besoins, vos attentes et la thématique que vous souhaitez aborder (sommeil, digestion, stress, vitalité, etc.). Cela me donne déjà quelques repères pour préparer notre échange. 🌿Pendant la séance (45 min) Nous prenons le temps d’échanger autour de vos besoins actuels, de vos habitudes de vie et de votre relation aux plantes. Pas à pas, je vous guide pour identifier les plantes alliées qui vous correspondent le mieux. Nous élaborons ensemble un programme personnalisé : - une sélection de plantes adaptées (tisanes, macérats, huiles, poudres, etc.), - des routines simples et réalistes à intégrer dans votre quotidien, - des clés pratiques pour mieux écouter vos besoins au fil du temps. C’est un moment d’écoute, de partage et d’accompagnement, entièrement centré sur vous. 📝Après la séance Vous recevez une synthèse écrite reprenant les points abordés, les conseils donnés et les plantes suggérées. Ce document reste confidentiel et vous sert de guide pour mettre en place les routines proposées, à votre rythme. 🔸 Important : Ces consultations sont un accompagnement en phytothérapie et bien-être. Elles ne remplacent en aucun cas un suivi médical ou un traitement prescrit par un professionnel de santé.

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  • Tisane, bourgeons, extraits, gélules, comment choisir ?

    Le choix en plantes médicinales est très vaste. Il existe aussi un vaste choix de formes ou de préparations . Lorsque je conseille en boutique, je constate que certains clients sont parfois décontenancés devant la multitude de formes de plantes. Alors j'ai mis au point un guide simplifié pour vous aider à comprendre en un coup d'œil les différences entre les formes galéniques les plus courantes. C'est quoi une forme galénique ? Le terme "galénique" provient du célèbre médecin et philosophe grec Galien , également connu sous le nom de Galien de Pergame, qui vécut au 2ème siècle après J.-C. Ses travaux ont influencé la médecine et la pharmacie pendant des siècles, jusqu'à nos jours. Lorsqu'on parle de "forme galénique", on désigne la façon dont les plantes ou les principes actifs sont mélangés et préparés pour être administrés. Exemple : une pommade au Calendula. Dans cet exemple, le Calendula est la plante contenant les principes actifs. La pommade est la forme galénique qui sert de support. Ainsi, le terme "galénique" est utilisé pour désigner tout ce qui concerne la formulation, la préparation et l'administration des médicaments ou de compléments alimentaires. Pourquoi en faire plusieurs ? Pour plusieurs raisons. On imagine assez bien qu'une prise de gélules est plus "pratique" qu'une infusion mais il est aussi question de concentration . L'infusion est globalement la forme la plus douce ou légère (tout dépend des plantes et des dosages utilisés mais vous avez compris l'idée). Alors que des comprimés ou des extraits hydroalcooliques seront plus dosés et plutôt indiqués lors d'une phase aiguë. Ensuite il y a les goûts, certains ne veulent que des infusions, d'autres que des gélules. Pourquoi voit-on souvent de l'alcool dans les préparations ? L'alcool constitue un solvant très puissant qui permet d'e xtraire plus de principes actifs que l'eau. Une alcoolature de plante sera donc plus concentrée en principes actifs qu'une infusion. L'alcool permet aussi de fixer la préparation qui pourra se conserver pendant plusieurs mois voire plusieurs années, contrairement à une infusion, qui se conservera 24h00 et sera beaucoup moins stable. On retrouvera de l'alcool dans les teintures-mères et les extraits de bourgeons (gemmothérapie). Selon les fabricants et les recettes, le pourcentage d'alcool pourra varier généralement entre 19 et 30%. Si on prend 1 ml soit 20 à 30 gouttes d'un extrait alcoolique à 30% de volume d'alcool, cela représente environ 0,45 millilitre d'alcool ingéré. A titre de comparaison, une bière qui contiendrait 1% d'alcool contiendrait environ 3,3 millilitres d'alcool pour 33 cl. Bien que ces calculs soient approximatifs, l'objectif de l'exercice est de montrer que la quantité d'alcool ingérée lorsqu'on prend des teintures-mères ou des bourgeons est très modérée, et négligeable en termes d'effets sur l'organisme. Toutefois, des précautions sont à prendre pour les personnes souffrant d'addictions ou en cours de sevrage alcoolique. Si le goût peut gêner certain.es, une astuce consiste à diluer les gouttes dans un fond d'eau tiède et de faire tourner le mélange afin que l'alcool s'évapore. La consommation d'alcool reste déconseillée aux femmes enceintes et/ou allaitantes. Guide des formes galéniques J'ai préparé un guide simplifié sous forme de tableau des principales formes galéniques rencontrées. Attention c'est un tableau générique et chaque plante peut avoir des particularités et des précautions d'utilisation. Certaines formes sont cliquables et renvoient à des fiches détaillées accessibles sur mon site. Télécharger le guide gratuitement ici : Quelle forme galénique choisir ? Si certains sont inconditionnels des infusions, d'autres des gélules, il peut parfois être complexe de faire à choix. Voici les questions à se poser : 1/ Quel est mon besoin ? 2/ S'agit-il d'un problème ponctuel ? chronique ? 3 /Suis-je en phase aiguë ? 4/ Quelles sont les manifestations sur lesquelles je veux agir en priorité ? 5/ Est-ce que la cause est identifiée ? Ensuite, il faut procéder par élimination successive, par exemple : 1/Je n’aime pas les tisanes 2/ Je prends un traitement médicamenteux (selon le cas, on éliminera d'office certaines plantes et/ou formes galéniques) 3/ Je suis enceinte (pas d'huile essentielle) ... J'espère que cela vous aidera à y voir plus clair. Sachez que je suis disponible en boutique pour vous aiguiller et vous conseiller. A bientôt. Marion

  • Sortir de la boucle mentale : la force de l'alliance entre la thérapie et les plantes

    Article co-écrit par : Tillia Benoliel Thérapeute Intégrative Marion Blandin Phytothérapeute Résumé : Les pensées ruminantes, ces boucles mentales qui tournent en continu, peuvent épuiser notre énergie et troubler notre équilibre intérieur. Elles ne sont ni une fatalité ni un signe de faiblesse : en combinant la parole thérapeutique et la phytothérapie , il est possible de les apaiser. L’écoute et l’ accompagnement psychologique permettent de comprendre et déjouer les schémas mentaux, tandis que les plantes soutiennent le corps et le système nerveux . Ensemble, elles ouvrent un chemin vers plus de clarté, de sérénité et d’ancrage . Sommaire : Que sont les pensées ruminantes ? D'où viennent ces pensées ? L’approche thérapeutique : un travail sur les pensées, les émotions et le corps EMDR : désensibiliser les souvenirs douloureux Approches psychocorporelles : revenir dans le corps L’approche de la phytothérapie : soutenir le système nerveux avec les plantes Apaiser le mental   Retrouver le sommeil Travailler sur les émotions Quand le corps parle : la somatisation Huiles essentielles : des ancres sensorielles puissantes Conclusion Il arrive à chacun d’entre nous de ressasser, de tourner en boucle sur une conversation, une situation passée, une erreur, une crainte ou une projection. Mais parfois, ce flux mental se transforme en bourdonnement permanent , une spirale de pensées qui colonise l’attention , grignote le sommeil , alimente l’anxiété  et empêche de profiter du moment présent. Ces pensées, que l’on appelle ruminantes , peuvent devenir envahissantes  et fortement perturbatrices dans la vie quotidienne.   Il est fondamental de rappeler que ruminer n’est pas le signe que vous n’êtes pas normal, ni que vous avez automatiquement une pathologie : c’est un fonctionnement mental courant, humain, souvent lié à une surcharge émotionnelle ou à une difficulté à lâcher le contrôle.   Bien entendu, il y a des degrés  et si vous vivez des ruminations très fortes, permanentes et/ou envahissantes au point de ne plus pouvoir fonctionner dans votre vie , nous vous recommandons de consulter un professionnel de santé  (médecin psychiatre, médecin généraliste). L’approche thérapeutique comme l’approche en phytothérapie ne visent pas à "faire taire" les pensées à tout prix, mais à aider la personne à développer un rapport plus apaisé et autonome face à ses pensées, à construire des outils concrets pour ne plus se laisser envahir, à retrouver un vrai espace mental ou penser et non ruminer. Ce que l’une explore dans la parole, la mémoire du corps et le positionnement intérieur , l’autre le soutient dans les rythmes biologiques, les sensations et la régulation physiologique . Les deux approches se complètent  et permettent d’ offrir un cadre de soin global , respectueux du rythme et des besoins de chacun. Dans cet article, Tillia Benoliel, Thérapeute Intégrative et Marion Blandin , Phytothérapeute , explorent ce sujet afin de vous partager des ressources , des pistes de réflexion pour vous aider à y voir plus clair, identifier si vous avez des pensées ruminantes et vous dire que oui c’est possible de sortir progressivement de ce mécanisme tenace. Que sont les pensées ruminantes ? Les pensées ruminantes sont des pensées automatiques, persistantes et répétitives, centrées sur un événement négatif  passé ou sur une peur de l’avenir , sans qu’aucune solution ne semble se dessiner. On rumine une dispute, une erreur, un moment où l’on s’est senti jugé. Ou bien on anticipe sans fin un scénario catastrophe , un échec potentiel, une situation incontrôlable. Ces pensées se déclinent en plusieurs formes, ici quelques exemples : 🔸  "J’aurais dû me taire." Après une discussion au travail ou avec un proche par exemple, on rejoue la scène en boucle dans sa tête, en se disant qu’on a sûrement dit quelque chose de déplacé. On regrette, on se critique, on cherche ce qu’on aurait pu dire « mieux ». 🔸  "Je ressens quelque chose, mais je ne sais pas quoi." On se sent tendu·e, agité·e, mal dans sa peau… mais au lieu d’accueillir ces émotions, on les étouffe par des pensées en boucle. On essaie de tout analyser sans jamais vraiment se connecter à ce que l’on ressent profondément. 🔸 "Je crois que j’ai blessé quelqu’un." Après un échange banal ou une remarque anodine, on commence à douter, à culpabiliser. On se demande si l’autre ne l’a pas mal pris, et on rumine pendant des heures en imaginant les pires interprétations possibles. 🔸 "Même quand tout est fini, ça ne s’arrête pas dans ma tête." Un événement est passé, une réunion, un rendez-vous, une décision. Mais le mental continue à tourner comme si quelque chose était encore en jeu. On n’arrive pas à relâcher la pression, à passer à autre chose. 🔸  "Je me parle mal sans même m’en rendre compte." Dès qu’on doute, qu’on rate quelque chose ou qu’on se sent dépassé·e, une petite voix intérieure critique tout ce qu’on fait : "Tu n’y arrives jamais" , "Tu n’es pas à la hauteur" , "Tu devrais faire plus d’efforts" . Ces pensées reviennent sans cesse, même quand on a tout donné.   D’où viennent ces pensées ? Les causes sont multifactorielles : anxiété chronique, perfectionnisme, traumas non traités, hyperactivité mentale  ou encore pression sociale . Mais également un terrain génétique  qui favorise l’apparition de symptômes ou encore l’épigénétique ainsi que les facteurs environnementaux. En somme, les causes peuvent être multiples et s’alimenter les unes les autres. Concrètement, ce que l’on observe souvent, c’est une incapacité à lâcher prise, souvent associée à des messages contraignants internes, souvent inconscients, hérités de notre éducation ou de nos expériences passées (comme " tu dois toujours mieux faire ", "tu ne dois pas échouer", " tu n’as pas le droit de te tromper ").   L’approche thérapeutique : un travail sur les pensées, les émotions et le corps La psychothérapie propose une démarche globale, qui s’intéresse aux trois dimensions essentielles de l’expérience humaine  : Les pensées  (cognitions) Les émotions Le corps Ce travail en synergie permet d’identifier les mécanismes à l’œuvre , de comprendre comment ils se sont construits et de mettre en place des outils concrets pour agir sur le moment , lorsque la spirale mentale s’emballe. L’objectif thérapeutique est de travailler sur les causes racines et les symptômes présents  pour changer durablement notre mode de fonctionnement contre-productif vers un état d’être au quotidien serein et bénéfique . Analyse Transactionnelle : identifier les schémas automatiques L’ Analyse Transactionnelle (AT)  est une approche précieuse pour décrypter les schémas de pensée et de comportement qui se rejouent de manière automatique , en particulier dans les ruminations. Elle permet d’identifier nos mécanismes internes qui alimentent le doute , la culpabilité ou la peur de l’échec souvent hérités de l’environnement dans lequel nous nous sommes construits et des expériences marquantes et/ou répétitives que nous avons vécues. L’Analyse Transactionnelle permet donc de travailler sur nos éléments déclencheurs  qui réactivent la boucle mentale en situation de stress et qui réalimente entre autres des comportements d’ hypervigilance relationnelle , l’auto-jugement, la peur constante de mal faire, de décevoir ou d’être rejeté. Exemple pratique :   En séance, nous allons utiliser par exemple la carte des déclencheurs pour repérer les contextes ou interactions qui réactivent la boucle mentale. Cela va permettre de les identifier et de mieux comprendre ce qui les alimente pour construire des leviers d’action qui vont permettre de les désamorcer plus tôt . EMDR : désensibiliser les souvenirs douloureux L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une méthode thérapeutique qui utilise des stimulations bilatérales (mouvements oculaires, tapotements alternés) afin de désensibiliser émotionnellement les souvenirs douloureux  et de rétablir une lecture plus apaisée de l’expérience vécue. Très efficace lorsque les ruminations sont ancrées dans des traumatismes, l’EMDR permet au cerveau de retraiter l’information, de la digérer et de réduire la charge émotionnelle associée. Approches psychocorporelles : revenir dans le corps Les techniques corporelles (respiration consciente, visualisation, relaxation, mouvement libre) permettent de ramener l’attention dans le corps, là où les pensées ont moins de pouvoir.  En régulant le système nerveux, elles permettent de ralentir le rythme, d’interrompre la spirale mentale, et de restaurer une sensation de sécurité intérieure qui nous a parfois tant manquée. Exemple pratique :  En séance, nous allons pratiquer ensemble un exercice qui combine la respiration consciente  (lente, rythmée) avec un mouvement très lent et volontaire de la tête , à gauche puis à droite. L’exercice va agir directement sur le système nerveux autonome conduisant à créer une "cassure" dans la spirale des pensées et une réduction de la charge cognitive. 🌿 L’approche de la phytothérapie : soutenir le système nerveux avec les plantes En complémentarité de l’accompagnement thérapeutique, la phytothérapie propose des outils naturels pour réguler le stress , clarifier l’esprit et soutenir les fonctions corporelles affectées par la rumination . En phytothérapie, nous avons la chance de pouvoir accompagner à la fois les plans mental, émotionnel et corporel, où le stress s’inscrit partout à la fois. Voici quelques exemples de plantes à intégrer, en complément d’un accompagnement pour favoriser le lâcher-prise mental, réguler le système nerveux , et soutenir le corps dans ses manifestations somatiques. 🧘🏼‍♂️Apaiser le mental  Lorsque les idées obsessionnelles s’installent, l’esprit semble ne plus pouvoir se mettre sur pause. Les plantes que l’on appelle adaptogènes ou régulatrices nerveuses sont idéales pour soutenir ces phases. Parmi elles :  🔸 Le Basilic sacré ( Ocimum sanctum – Tulsi) - Pour lâcher prise Plante adaptogène précieuse issue de l’ Ayurveda , le Basilic sacré agit à la fois sur le mental hyperactif et la fatigue sous-jacente. Il aide à clarifier l’esprit, réduire l’agitation mentale, tout en renforçant le système immunitaire. En tisane ou en extrait alcoolique, c’est une alliée du quotidien pour " se poser ".  🔸 L’Ashwagandha ( Withania somnifera ) - La régulatrice Autre grande adaptogène, elle est particulièrement indiquée lorsque le stress entraîne épuisement nerveux , sommeil perturbé  et ruminations nocturnes . Elle aide à calmer l’axe cerveau-surrénales et soutient en douceur l’ancrage. A prendre de préférence le soir, voire le matin si ruminations en journée avec angoisse. Le rituel : 20 gouttes d’extrait alcoolique d’Ashwagandha ou 1 à 2 gélules le soir à partir de 18h00, pour un sommeil apaisé . En cas de troubles de l’humeur, faire de même le matin. Précautions : déconseillé en cas d’hyperthyroïdie ou en cas de grossesse Retrouver le sommeil 🔸Le Pavot de Californie ( Eschscholzia californica ) - Arrêter le “petit vélo dans la tête” Son extrait hydroalcoolique agit en douceur, sans effet d’accoutumance, en favorisant l’endormissement et en apaisant les ruminations du soir . C’est un soutien intéressant pour ceux qui ont du mal à débrancher  ou à retrouver un sommeil profond.  Le rituel : 15-20 gouttes dans une infusion ou un peu d’eau 1 heure avant le coucher. 🔸Le Lotier corniculé ( Lotus corniculatus )- Le somnifère végétal Sans provoquer de sédation brutale, il offre un effet calmant profond  sur le système nerveux, proche de celui de certains tranquillisants légers — mais sans accoutumance ni effet cotonneux au réveil.  Le rituel : 15-20 gouttes dans une infusion ou un peu d’eau 15 minutes avant le coucher. Travailler sur les émotions 🔸 Le White Chestnut (ou Marronnier blanc) – Fleur de Bach Cet élixir est parfait pour les situations de  crise émotionnelle  ou de surcharge. Il n'agit pas sur la cause mais offre un temps de recentrage  émotionnel quand tout semble trop.  Le rituel : 3 gouttes sous la langue 3 fois par jour, cure conseillée de 3 semaines. Quand le corps parle : la somatisation Lorsque le stress devient chronique , il finit toujours par s’exprimer par le corps . Deux zones sont particulièrement sensibles : le système digestif  et le système cardiovasculaire. 🔸 Le Figuier ( Ficus cariaca – bourgeon) - relier les 2 cerveaux Incontournable en gemmothérapie (bourgeons de plantes), le bourgeon de Figuier est un harmonisant nerveux et digestif. Il agit en profondeur sur les troubles liés à l’angoisse : nœud à l’estomac, spasmes, reflux, angoisses viscérales . Il est aussi excellent pour les troubles du sommeil d’origine émotionnelle.  Le rituel : 20 gouttes matin et/ou soir pendant 3 semaines. A renouveler après une pause d’une semaine. 🔸 L’Aubépine ( Crataegus monogyna - bourgeon) - Plante du cœur Cette grande dame de l’herboristerie est surnommée la plante du cœur car elle calme les palpitations, oppression thoracique, la boule dans le thorax . Elle agit sur le plan nerveux et cardio-vasculaire. Elle est indiquée chez les personnes qui somatisent beaucoup au niveau cardiaque.  Le rituel : 20 gouttes par jour + 5 gouttes sous la langue en cas de crise d’angoisse. Huiles essentielles : des ancres sensorielles puissantes En olfaction ou en massage, les huiles essentielles agissent rapidement sur l’humeur et le stress  et peuvent apporter un soulagement rapide :  🌺 Ylang-Ylang ( Cananga odorata ) - Pour lâcher prise Sédative, enveloppante, elle ralentit le rythme cardiaque  et calme l’hyperactivité mentale. Une ou deux gouttes sur un mouchoir en respiration profonde suffisent parfois à rompre le fil des pensées envahissantes.  Le rituel : diffuser dans la chambre une goutte au moment du coucher ou diluer dans une huile végétale neutre et appliquer sur les poignets ou le plexus. 🍋 Verveine citronnée ( Lippia citriodora ) - Le cocon sécurisant instantané Merveilleuse pour les états de tension nerveuse  couplés à une hypersensibilité émotionnelle . Elle apaise sans alourdir, et soutient aussi la digestion . À respirer ou à diluer dans une huile végétale pour massage du plexus. Précautions : les huiles essentielles sont à utiliser avec parcimonie, déconseillées aux enfants de moins de 6 ans, aux femmes enceintes ou allaitantes. /!\ Les propositions ci-dessus ne sauraient se substituer à un avis médical. En cas de traitement médicamenteux ou de maladie chronique, consultez votre médecin. CONCLUSION     Sortir des pensées ruminantes ne se fait ni en cherchant à faire le vide dans sa tête , ni en modifiant constamment son comportement pour répondre à ce que ces pensées exigent .   C’est en apprenant à les observer autrement, sans s’y soumettre ni les fuir , que l’on retrouve progressivement plus d’autonomie.   L’approche thérapeutique et l’approche en phytothérapie offrent deux portes d’entrée complémentaires  pour agir à la fois  sur les causes profondes  et sur les symptômes immédiats . Elles donnent à chacun la possibilité de se sentir plus outillé, plus soutenu, et surtout, moins seul face à ses pensées . Vous souhaitez aller plus loin ? 🔸 Tillia Benloliel , consultations en psychothérapie : https://www.tilliabenoliel-emdr.fr/ 🔸 Marion Blandin , consultations en phytothérapie : https://www.kamomille.com/consultationphytothérapie Crédit images : Tillia Benoliel

  • Recette de sirop de Pin pour la gorge

    Sirop de bourgeons de Pin sylvestre Bronchite, pneumonie, rhumes, l'hiver et le froid mettent les bronches à rude épreuve. Si le Thym et l'Echinacée sont à l'honneur pour leurs actions antibactérienne et immunostimulante, il est tout aussi important de soulager les maux de gorge. La forme des sirops est particulièrement adaptée quand les douleurs de gorge sont intenses et gênent la déglutition. L'avantage est qu'ils se conservent bien et peuvent se boire purs, dilués dans de l'eau, ou même dans une infusion pour apporter un meilleur goût. Ne pas en abuser tout de même car le sirop est riche en sucre donc très calorique. Il faudra l'utiliser sur une courte période et avec modération. Et bien-sûr il sera déconseillé aux personnes diabétiques. Zoom sur le bourgeon de Pin sylvestre Je propose des bourgeons de Pin sylvestre en vrac dans ma boutique destinés aux infusions, et j'ai voulu tester une recette de sirop qui permette de joindre l'utile à l'agréable. Le bourgeon de Pin est utilisé en phytothérapie comme expectorant et mucolytique, c'est à dire qu'ils fluidifie les sécrétions bronchiques, mais aussi des parties hautes de l'arbre respiratoire, notamment en cas de sinusite ou rhinite. On peut utiliser les bourgeons en décoction (infusion longue de plus de 10 min) en interne ou en inhalation. On peut aussi procéder à une alcoolature, qui comme indiqué plus haut, permettra d'extraire les principes actifs. On peut encore utiliser huile essentielle de Pin sylvestre en diffusion, qui est souvent qualifiée de "bol d'air". De même pour l'hydrolat  qui pourra se boire ou s'utiliser également en diffusion. Vous l'avez compris, c'est un incontournable de l'hiver. Après plusieurs recherches, j'ai trouvé une recette consensuelle et facile à réaliser. La recette Contrairement à d'autres sirops de plantes comme le sirop de Coquelicot ou d'Hibiscus (voir la recette dans mon article ), il faut passer par une étape d 'extraction alcoolique des principes actifs, car les bourgeons contiennent des résines qui empêchent l'eau d'extraire la totalité des principes actifs. L'alcool en revanche a cette capacité, et il sera évaporé lors de l'étape finale de la recette. Ingrédients : Bourgeons de Pin sylvestre secs : 30 g Rhum à 55 ° (minimum) ou eau de vie : 30 ml 280 ml d'eau Sucre en poudre Matériel : Une casserole Une balance Un bocal ou flacon refermable (en verre de préférence) Etape 1 : alcoolature Placer les bourgeons dans un récipient, puis verser le rhum ou l'alcool, couvrir, bien mélanger et laisser macérer 24h00 en remuant de temps en temps pour que l'alcool imbibe bien tous les bourgeons. Si vous souhaitez éviter l'étape 1, vous pouvez passer les bourgeons de Pin au mixeur et passer directement à l'étape 2. Etape 2 : décoction Porter les 280 ml d'eau à ébullition et la verser sur les bourgeons. Laisser macérer pendant au moins 6 heures à découvert. Etape 3 : filtrage Après les heures de macération dans l'eau, filtrer la préparation. Bien presser les bourgeons pour extraire les principes actifs. Etape 4 : sirop Peser la quantité de préparation obtenue après filtrage puis peser le même poids en sucre. Si vous obteniez 20 cl de préparation prenez 200 g de sucre. Je précise qu'il est préférable d'utiliser du sucre blanc qui aura un pouvoir d'extraction plus important que tous les autres. Faire chauffer la préparation dans une casserole. A l'ébullition ajouter le sucre et remuer jusqu'à obtention d'un sirop. Cela prend environ 10 à 15 mn. Couper le feu et verser immédiatement dans un flacon stérilisé, le fermer et le retourner. Après refroidissement, le sirop est prêt. Il faudra le conserver au frigo après ouverture et le consommer dans les 3 mois. Après avoir testé j'ai trouvé le goût très prononcé, résineux c'est pourquoi je conseillerais de d'abord tester avec une cuillère à café, dans un yaourt ou une infusion, ou de l'eau tiède (pour des enfants). A bientôt! Offre spéciale* : en novembre 2025, profitez de 15% de remise sur les bourgeons de Pin avec le code PIN25 à renseigner au moment du paiement sécurisé. *Offre valable du 1er au 30 novembre 2025 pour toute commande passée sur le site internet www.kamomille.com . Non cumulable avec d'autres offres éventuelles. Prochaine expérience de sirop avec de la menthe poivrée...à bientôt !

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