3 plantes pour éloigner le spectre de l'allergie saisonnière
- MarionB
- 26 mars
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 6 jours

Ah le printemps ! Alors que certains se réjouissent, d'autres préparent les réserves de mouchoirs et des antihistaminiques. Chaque année, le spectre du rhume des foins arrive, généralement dès le mois de février et jusqu'en été pour certains pollens.
Allergie saisonnière, de quoi parle-t-on ?
L'allergie saisonnière est une réaction excessive du système immunitaire à des substances normalement inoffensives, comme le pollen des arbres, des graminées (blé, maïs, avoine etc.) ou des herbacées comme l'Armoise ou l'Ambroisie. Lorsqu'une personne allergique inhale ces particules, son organisme libère de l'histamine, un composé chimique de défense qui provoque des réactions inflammatoires plus ou moins aiguës, telles que :
Congestion et écoulement nasal,
Démangeaisons des yeux, du nez et de la gorge,
Éternuements,
Fatigue et irritabilité.
Le "rhume des foins", ou rhinite allergique saisonnière, est la forme la plus courante de ces allergies. Il survient principalement au printemps et en été, périodes où la concentration en pollen est élevée.
L'impact de la pollution sur les allergies aux pollens
La pollution atmosphérique joue un rôle aggravant dans les allergies saisonnières. En effet, les particules fines et les polluants (comme le dioxyde d'azote et les hydrocarbures) modifient la structure des grains de pollen, les rendant plus agressifs pour les voies respiratoires. De plus, ces polluants fragilisent la muqueuse respiratoire, augmentant sa sensibilité aux allergènes.
Dans les zones urbaines, la combinaison de la pollution et du pollen entraîne des symptômes plus intenses et persistants. C'est pourquoi les citadins souffrent souvent davantage d'allergies que les personnes vivant à la campagne. Pour limiter ces effets, il est conseillé de suivre la qualité de l'air, d'aérer son logement aux moments où la pollution est moindre et d'utiliser des solutions naturelles pour renforcer les muqueuses respiratoires.
Les allergies croisées : quand pollen et alimentation se rejoignent
Certaines personnes allergiques aux pollens peuvent également réagir à certains aliments en raison d'une similarité entre les protéines des pollens et celles de certains fruits, légumes ou fruits à coque.
Par exemple :
Les personnes allergiques au pollen de bouleau peuvent aussi réagir à la pomme, la poire, la noisette, la carotte ou encore la cerise.
Les allergies au pollen d'ambroisie sont parfois croisées avec la pastèque, le melon ou la banane.
Le pollen de graminées peut provoquer une réaction avec le blé, la tomate, le kiwi ou le melon.
Les symptômes des allergies croisées se manifestent généralement par des picotements, des démangeaisons dans la bouche et la gorge, et parfois un gonflement des lèvres.
Heureusement, ces réactions restent souvent bénignes et disparaissent rapidement. Si vous êtes sujet au rhume des foins et que vous constatez des réactions inhabituelles à des fruits, consultez un allergologue.
Trois plantes pour mieux vivre la saison des allergies
1. Le Cassis (Ribes nigrum) : l'anti-inflammatoire naturel
Le Cassis est une plante majeure pour lutter contre les allergies grâce à ses propriétés anti-inflammatoires puissantes. Ses feuilles et ses bourgeons contiennent des composés qui agissent comme un corticoïde naturel, aidant ainsi à réduire les réactions allergiques.
Utilisation :
Macérat glycériné de bourgeons (gemmothérapie) : 10 à 15 gouttes par jour en cure,
Infusion de feuilles : 1 cuillère à soupe par tasse, 2 à 3 fois par jour.
Pour en savoir plus sur tous les bienfaits du bourgeon de Cassis, voir mon article de blog : "Le bourgeon de Cassis, l'anti-inflammatoire universel)
2. Le Plantain (Plantago major/lanceolata) : l'antihistaminique naturel
Le Plantain est une plante connue pour son action antihistaminique et apaisante sur les muqueuses irritées. Il aide à calmer les inflammations des voies respiratoires et à réduire les démangeaisons.
Utilisation :
Infusion : 1 cuillère à soupe de feuilles séchées par tasse, 2 à 3 fois par jour,
Teinture-mère : 20 gouttes dans un peu d'eau, 2 fois par jour.
3. L'Euphraise (Euphrasia officinalis) : pour soulager les yeux irrités
L'Euphraise est particulièrement efficace pour soulager les symptômes oculaires des allergies et les conjonctivites allergiques. Elle aide à réduire les rougeurs, les larmoiements et les irritations causées par le pollen.
Utilisation :
Infusion en compresse : faire infuser 1 cuillère à soupe de plante séchée, laisser refroidir et appliquer sur les yeux avec une compresse propre,
Teinture-mère : 20 gouttes dans un peu d'eau, 2 fois par jour
Conseils d'utilisation et précautions
Toujours demander l’avis d’un professionnel de santé avant de commencer une cure, surtout en cas de traitement médical.
Privilégier les plantes biologiques pour éviter toute contamination par des pesticides.
Associer une bonne hygiène de vie : éviter l'exposition aux allergènes, aérer son logement le matin et se laver les cheveux le soir.
Conclusion
Les allergies saisonnières peuvent être un véritable calvaire, mais des solutions naturelles existent pour atténuer leurs effets. Le Cassissier, le Plantain et l’Euphraise sont trois plantes aux propriétés intéressantes qui permettent de mieux vivre cette période difficile. Intégrer ces plantes à son quotidien peut offrir un soulagement efficace et durable, tout en respectant son organisme.
Alors, prêts à tester ces remèdes naturels pour un printemps plus serein ?
Marion
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